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Un peu d'histoire

Les pionniers des restaurations en pierres sèches dans le Mont d’Or

Les cabornes d’Antoine et de Vincent, situées sur le chemin de la Chussière (sur la commune de Saint-Cyr-au-Mont-d’Or), ont été les premières cabornes restaurées en 1996 (les 21, 22 et 23 mars 1996) par Antoine Perrimbert et Vincent Peytel. L’initiative a été prise par Antoine qui a sollicité Vincent Peytel, qui était en activité à cette époque. Une des idées initiales était de proposer des mini-stages d’initiation aux techniques de la pierre sèche à des jeunes en recherche d’emploi. En plus de Vincent et d’Antoine, trois jeunes ont participé à la restauration de ces cabornes.

Caborne d'Antoine
Caborne d’Antoine

Ces deux cabornes avaient été choisies à la fois parce que proches d’un sentier très fréquenté par les promeneurs (et donc d’inciter ceux-ci à respecter ces édifices, fragiles) et aussi parce qu’il y avait urgence pour l’une d’entre elles (tout un côté étant sur le point de s’effondrer).
Ces cabornes sont actuellement entretenues par l’association « Cabornes et petit patrimoine ».

Le deuxième chantier, organisé selon les mêmes principes, a permis de restaurer, entre le 21 et le 26 juillet 1997, quatre cabornes situées entre la Croix-Vitaise et le Mont Thou, au lieu-dit « Les Places » sur la commune de Couzon-Au-Mont-d ’Or. Ces cabornes se situent dans une zone de « ciret », où les pierres sont très irrégulières et rarement plates, ce qui a beaucoup compliqué le travail.

Le travail de ces deux « pionniers » a été suivi de nombreux chantiers de restauration : le sentier des cabornes de Poleymieux au Mont d’Or, le sentier de la Pierre à Saint Didier au Mont d’Or, le sentier des cabornes de Saint Cyr au Mont d’Or, mais aussi le four à chaux au lieu-dit « La Glande » à Poleymieux et la glacière de Lissieu.
Grâce à eux une partie du patrimoine du Mont d’Or a pu être mis en valeur et ainsi rappeler le passé de ce territoire.

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