Situé au fond d’une impasse chemin des Greffières, à l’angle d’une maison marquée par une croix, dans la partie en forte pente.
Deux pans de toit en impluvium laissent couler la pluie à l’intérieur du lavoir. A l’origine, ce toit devait comporter quatre pans. Les plates sont en bon état, sur les quatre côtés.
»’En 1826, le 14 Novembre »’, »’Jean-Baptiste Venet »’, propriétaire à St Cyr cède gratuitement une partie de son terrain pour faciliter l’accès à la fontaine et au lavoir des Greffières.<
»’En 1828, Jean Manissier »’ présente ses comptes pour le »’pavage du chemin »’ menant au lavoir des Greffières.
»’1831 : Mr Pierre GAY, de la Jardinière »’ présente ses comptes pour la fourniture de »’pierre de taille »’ pour le lavoir des Greffières.
»’Février 1832, Mr Antoine GUILLOT »’, »’ Me tailleur de pierre à St Cyr »’ présente ses comptes de pierres de taille qu’il a fournies pour le lavoir des Greffières.
»’1906 »’ : Souscriptions volontaires recueillies en vue de la construction d’un abri pour le lavoir des Greffières, s’élevant à la somme de 210 fs à valoir en argent …..
Le lavoir vient d’être entièrement réparé par l’association de sauvegarde des lavoirs de Michel Matray : http://lavoirsrhone.free.fr/texte/invmtdor.htm
L’eau est abondante et fraîche, la citerne terminale est sans doute dans la propriété voisine, sous le massif qui forme un gros dos. Aucune entrée visible.http://www.montsdor.com/docs/ressource/fichier_ressource_42.pdf
C’est dans ce lavoir, toujours en eau même l’été, que les lavandières du haut de St Cyr venaient rincer le linge de leur patron quand les autres lavoirs étaient à sec, ce qui arrivait souvent :
Lors du procès des assassins des dames Gayet, en 1859, Marie Collomb, veuve LENOIR et Marie Beaupré, veuve DURY disent avoir rencontré Joannon le soir du 14 Octobre, alors qu‘elles revenaient du lavoir des Greffières où elles avaient lavé le linge de Jean-Louis LORAS, propriétaire tailleur de pierre à la Croix-des-Rameaux. .
– Mr LORAS : « J’ai rencontré Joannon au bas de la montée des Greffières, le 14 Octobre. Je ne me rappelle pas si c’est à onze heures du matin ou à quatre heures du soir »..
.- Me Dubost : « A quelle heure a t-on quitté le lavoir? »
– Mr LORAS : « Je crois que c’est à six heures moins le quart. Il était tout au plus six heures quand la voiture a été chargée ».
– Me Dubost : « Combien faut-il de temps pour aller des Greffières chez les femmes LENOIR et DURY » (La Croix des Rameaux)
– Mr LORAS : « Une heure à peu près ».
– la veuve LENOIR rappelée : « Je sais qu’on a fini de laver à la grand’nuit ».
– Me Dubost : « le jeune VIGNAT nous a dit tout-à-l’heure qu’à cinq heures il n’aurait pas pu racler son bâton, donc à cinq heures il faisait déjà nuit. »
– Me Dubost : « N’avez-vous pas fait un long détour avec la voiture et n’avez-vous pas marché plus lentement que les lessiveuses? »
– Mr Lauras : « Je crois avoir marché plus vite, au contraire, avec ma voiture. »
– Me Dubost : « Quoi qu’il en soit, le trajet des deux femmes n’a pas dû durer plus longtemps et parties dès la nuit du lavoir, elles ont bien pu rencontrer Joannon à six heures et demie. »
(Affaire de St.-Cyr.-au-Mont-d’Or: drame judiciaire, l’un des plus émouvants …) http://archive.org/stream/affairedestcyra00unkngoog#page/n156/mode/2up
Agnès M.